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Spectacles passés

Le Journal de Grosse Patate

Avec Aurélie Péglion et Emma Laurent

Grosse Patate c’est le surnom qu’on lui donne à l’école parce qu’elle mange tout le temps. Elle, elle sait qu’elle est ronde et douce. Dans sa classe il y a Rosemarie la timide, Rémi son souffre douleur, trouillard et Hubert dont tout le monde est amoureux. Grosse Patate raconte dans son journal la tristesse, le bonheur, les interrogations d’une petite fille qui essaie de comprendre le monde. Un texte qui parle de l’amitié, l’amour, le deuil, la différence dans une langue drôle et inventive. Entrecoupé de « rêves », le Journal de Grosse Patate de Dominique Richard avance par fragments, scènes de vie (de classe, de jeu, de groupe) où prennent place les premières amitiés, les premières amours, les rejets et raisons qui les accompagnent.»

Daida la vida !

Avec Benjamin Novarino-Giana, Thomas Garcia, Antoine Hansberger et Aurélie Péglion

Daïda la vida est un spectacle né du désir de rendre hommage au poète Alan Pelhon, originaire de Coaraze. Il sera créé en 2014 à l’occasion de l’anniversaire des 20 ans de sa mort. La compagnie Gorgomar réunit pour cette nouvelle création : Benjamin Novarino-Giana, chanteur, Thomas Garcia et Antoine Hansberger musiciens, et Aurélie Péglion, comédienne-marionnettiste.

Ce spectacle bilingue (français-occitan) qui mêle musique, chant, théâtre et marionnette, sera un voyage dans l’univers de Pelhon à travers des textes tirés de trois publications : Jorns sensa testa (Esper, Nice 1976), Coma una musica (Z’éditions, Nice 1989) Vi devi parlar (La Dralha, Nice, 2004).

La poésie au centre de la cité

La création de ce spectacle est venue de la nécessité de «Dire», urgence absolue de retisser du lien parmi les hommes. En tant qu’artiste, la remise en question est permanente. Dans la période actuelle notre rôle d’artiste et notre place dans la société sont capitaux. Portés par la langue d’Alan Pelhon, nous voulons apporter la poésie sur la place publique. Pelhon, poète occitan, aède du XXe siècle, nous porte par sa poésie épique et nous parle du réel.

Nous voulons croire à la poésie comme catalyseur nous permettant de surmonter nos crises

L’écriture de Pelhon fait corps avec la vie. À son image, elle est ainsi faite de paradoxes, voltefaces et renversements permanents. Oscillant définitivement entre le dire et l’écrire, entre le cri non prémédité et le travail du texte, la poésie de Pelhon est traversée par une tension extrême, à l’image du fil de l’araignée ou celui que parcourt le funambule, toujours prêt à se rompre.

Ah quand j'aurai le temps !

Avec Élise Clary et Aurélie Péglion

Ballade dans le répertoire de la poésie française, sur le thème du temps. Vous vous régalerez avec les écritures de Boris Vian, Raymond Queneau, Charles Baudelaire, Léo Ferré, Gilbert Trolliet, Jacques Prévert, Jean Tardieu, Pierre de Ronsard. Deux comédiennes s’amusent avec les mots, accompagnées d’un accordéon et d’une marionnette.

Avec le temps / Avec le temps, va, tout s’en va

On oublie le visage et l’on oublie la voix / Le coeur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller

Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

Léo Ferré

Pantai d'aqui

Avec Emma Laurent et Aurélie Péglion

Rêve d’ici… Je suis d’ici, et pourtant je rêve sans cesse de mon pays. Je puise dans notre passé commun, je cherche, je construis chaque jour mon identité. Héritière de Jousé Garibaldi et Catarina Ségurana, il y a toujours un peu de Nice dans mes créations. Avec ce spectacle, je souhaite faire mieux connaître la qualité et la richesse de ces auteurs. J’affirme l’universalité de la culture niçoise. Le créateur niçois s’inscrit dans la lignée des nomades immobiles, des grands rêveurs du quotidien et des poètes maudits. Être un créateur niçois et choisir de rester à Nice laisse toujours un goût «d’exilé de l’intérieur». Issa Nissa Sian pas de paniss … Vivà lo pantaï

Aurélie Pelhon

Pantai d’aqui, rêve d’ici… Ici, Nice, Nissa la bella ! Un rêve ? Rêve de révolutionnaire italien épris de liberté ? Rêve de lavandière impudique ? Rêves éveillés sur les chemins rocailleux de l’arrière-pays ? Rêves terrifiants de la Tante Chiqueta ? Rêves de junky du Vieux-Nice ou d’adorateur de lasagnes ? Se draper dans nos rêves, les agiter aux 4 vents, les lisser de nos doigts, les fouler de nos pieds, les froisser de nos voix, les brûler de nos rires, les taguer de nos mots, les gonfler de désirs, les mouiller de nos joies, les danser, les chanter. S’offrir le luxe de décrire les gros «maux» au dos de la carte postale et ne pas oublier qu’il n’y a pas que des anges dans le bleu de la Baie. Mais aussi des Gobis qui s’ennuient le dimanche. Bulles 0°°°°

Emma Laurent